Château de Lamarque ~ Millésime 2012
Notes de journalistes
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Andreas Larson - Août 2015Red wine with a medium intense ruby-red colour. Fresh nose there, displaying rather red fruity notes, herbs, slight hint of leather and quite discreet oak. Palate is still youthful; still a bit tight with pronounced tannin and quite high acidity. Fruitiness is more, once again, on the red fruity side; with hints of red currant, some herbal spiciness, such as bay leaf. Quite classical style I would say, quite classically structured, with a style built for long aging, with a juicy red fruit, quite discreet oak and a rather long finish.
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Neil Martin (e-Robert Parker) ~ 87-89 point
The de Lamarque demonstrates fine fruit concentration on the nose with blackberry, raspberry and graphite notes that lend it a Pauillac-like allure . The palate is well balanced with grainy tannins, a little hardness on the palate, but fresh if conservative, classic finish .
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Vendanges 2012 - PAR PIERRE-GILLES ET MARIE-HELENE
Nous avions qualifié de « millésime de viticulteur » les trois derniers millésimes (2009, 2010, 2011). Etant rappelé la maxime du professeur Peynaud que c’est «avec de bons raisins que l’on fait de bon vin » ; le viticulteur n’avait pu préparer la qualité de sa vendange que grâce à de bons choix d’interventions culturales, dans la partie de cache-cache avec la météo annuelle. Le soleil des vendanges avait fini le reste … pour en faire des millésimes exceptionnels ou de très grande classe.
Le millésime 2012 fut évidemment soumis à la surveillance et à l’intelligence du viticulteur, tout au long de l’année, pour arriver « à mener au bout », comme l’on dit au jeu du Tarot, des raisins sains, à maturité et d’abondance contrôlée. Mais les conditions climatiques de la période des vendanges 2012 furent très compliquées, entre pluviométrie et température. Nous étions loin des conditions des trois derniers millésimes qui viennent d’être rappelées.
C’est cette période (les vendanges) qui va caractériser le millésime 2012.
L’ambiance « pseudo-tropicale » depuis la fin août, avec quelques cessions chaudes et sèches (Dieu merci), nous permettait d’attendre « sur un fil » le 1er octobre 2012, pour commencer les vendanges et les terminer le 19 octobre 2012.
Dès lors, je dirais que le vigneron allait coiffer son chapeau de vinificateur pour mener les opérations. Il fallait attendre pour chaque cépage (et selon les parcelles) le bon équilibre (Ph, degré théorique, acidité …) et l’exacte limite de l’état sanitaire. Prendre le risque maximum, soit ; mais il fallait avoir les moyens d’intervention à la vigne comme à la réception de la vendange.
Nous avons eu, cette année une vendange mixte : mécanique et manuelle.
Avec une machine à vendanger de dernière génération (mais sans égrappage embarqué pour ne pas triturer la vendange) nous avons ramassé les premiers Merlots, puis les autres merlots manuellement. Nous avons vendangé, mécaniquement, tous les Cabernets Sauvignons, puis manuellement, nos quelques Cabernets Francs et tous les Petits-Verdots.
S’il fallait une « force de frappe » rapide et qualitative, pour vendanger en limite : équilibre / état sanitaire ; fallait-il encore, avoir les moyens d’un tri complémentaire et indispensable à la réception des raisins au cuvier.
Jusqu’au millésime 2011, notre tri draconien, se faisait sur une table vibrante de 5 mètres, après égrappage, par une équipe de huit personnes (expérimentées par de nombreuses années de pratique) ; venait, après, le foulage avant l’arrivée dans les cuves. Mais cette méthode au résultat excellent était lente et faisait prendre des risques quant à la vitesse de la vendange.
Depuis plusieurs années, nous nous sommes intéressés aux diverses formes de tri de la vendange, dans le seul but de toujours améliorer le travail mais aussi la rapidité.
Au printemps dernier, notre choix s’est arrêté sur la machine de tri optique, Defranceschi « X-TRI », présente chez certains de nos très fameux confrères (La Lagune, Léoville Las Cases... ). Cette machine combine à la fois une très haute qualité de tri (puisque les caméras vont jusqu’à analyser le taux de chlorophylle, selon les désidératas) et la rapidité.
Bien nous en a pris, eu égard aux circonstances de la vendanges 2012. Nous avons pu, en effet, vendanger, s’arrêter, reprendre, très exactement au rythme que nous souhaitions. L’idée, comme nous l’avons déjà dit était d’attendre « les limites » et d’intervenir en « blitz » selon nos parcelles et nos cépages.
Il faut ajouter, bien que ce ne soit pas prévu, que nous avons placé une table vibrante supplémentaire, en sortie de la « XTRI », avant le foulage, pour un dernier contrôle et tri manuel de deux personnes ! (La ceinture et les bretelles !).
Vinification relativement facile (les fermentations alcooliques et Malo lactiques normales) ; le pressurage : un essorage et deux pressées. Notre rendement est de 37 Hl/ha.
Les caractéristiques du millésime 2012: degré de l’ordre de 13.3° ; un IPT moyen de 72, une acidité de 3,4. En somme : bon équilibre.
L’assemblage de ce millésime, avec l’aide des œnologues Jacques et Eric Boissenot, correspond à une ventilation 80% « Grand Vin » (Château de Lamarque) et 20% « second vin » (D de Lamarque).
Dans le millésimes 2012, les cépages du Château de Lamarque sont : 45% cabernet sauvignon ; 43% merlot ; 12% petit-verdot. On retrouvera les cabernets francs avec les « plantes » merlots dans le D de Lamarque.
La mise en barriques du millésime 2012 s’est étalée de la mi-novembre 2012 à la fin janvier 2013. (100% en barriques : 5 tonneliers français, chauffe moyenne : 45% Neuf, 40% Un vin, 15% Deux vins).
En l’état, 1er février 2013, le millésime 2012 du Château de Lamarque présente : une robe rouge-grenat, éminemment dense et foncée, brillante et nette ; le nez est encore discret et se marque par un léger boisé (prise de barrique) avec des arômes de fruits noirs (myrtille, cassis) ; en bouche : bon équilibre et bonne structure ; grande densité aux tanins fins, fruits bien présents, belle persistance.
Ce millésime rend compte des efforts de la propriété durant toute l’année 2012, à la vigne et des bonnes options de la vendange.
Un millésime classique aux allures d’un 2006.
Le millésime 2012 fut évidemment soumis à la surveillance et à l’intelligence du viticulteur, tout au long de l’année, pour arriver « à mener au bout », comme l’on dit au jeu du Tarot, des raisins sains, à maturité et d’abondance contrôlée. Mais les conditions climatiques de la période des vendanges 2012 furent très compliquées, entre pluviométrie et température. Nous étions loin des conditions des trois derniers millésimes qui viennent d’être rappelées.
C’est cette période (les vendanges) qui va caractériser le millésime 2012.
L’ambiance « pseudo-tropicale » depuis la fin août, avec quelques cessions chaudes et sèches (Dieu merci), nous permettait d’attendre « sur un fil » le 1er octobre 2012, pour commencer les vendanges et les terminer le 19 octobre 2012.
Dès lors, je dirais que le vigneron allait coiffer son chapeau de vinificateur pour mener les opérations. Il fallait attendre pour chaque cépage (et selon les parcelles) le bon équilibre (Ph, degré théorique, acidité …) et l’exacte limite de l’état sanitaire. Prendre le risque maximum, soit ; mais il fallait avoir les moyens d’intervention à la vigne comme à la réception de la vendange.
Nous avons eu, cette année une vendange mixte : mécanique et manuelle.
Avec une machine à vendanger de dernière génération (mais sans égrappage embarqué pour ne pas triturer la vendange) nous avons ramassé les premiers Merlots, puis les autres merlots manuellement. Nous avons vendangé, mécaniquement, tous les Cabernets Sauvignons, puis manuellement, nos quelques Cabernets Francs et tous les Petits-Verdots.
S’il fallait une « force de frappe » rapide et qualitative, pour vendanger en limite : équilibre / état sanitaire ; fallait-il encore, avoir les moyens d’un tri complémentaire et indispensable à la réception des raisins au cuvier.
Jusqu’au millésime 2011, notre tri draconien, se faisait sur une table vibrante de 5 mètres, après égrappage, par une équipe de huit personnes (expérimentées par de nombreuses années de pratique) ; venait, après, le foulage avant l’arrivée dans les cuves. Mais cette méthode au résultat excellent était lente et faisait prendre des risques quant à la vitesse de la vendange.
Depuis plusieurs années, nous nous sommes intéressés aux diverses formes de tri de la vendange, dans le seul but de toujours améliorer le travail mais aussi la rapidité.
Au printemps dernier, notre choix s’est arrêté sur la machine de tri optique, Defranceschi « X-TRI », présente chez certains de nos très fameux confrères (La Lagune, Léoville Las Cases... ). Cette machine combine à la fois une très haute qualité de tri (puisque les caméras vont jusqu’à analyser le taux de chlorophylle, selon les désidératas) et la rapidité.
Bien nous en a pris, eu égard aux circonstances de la vendanges 2012. Nous avons pu, en effet, vendanger, s’arrêter, reprendre, très exactement au rythme que nous souhaitions. L’idée, comme nous l’avons déjà dit était d’attendre « les limites » et d’intervenir en « blitz » selon nos parcelles et nos cépages.
Il faut ajouter, bien que ce ne soit pas prévu, que nous avons placé une table vibrante supplémentaire, en sortie de la « XTRI », avant le foulage, pour un dernier contrôle et tri manuel de deux personnes ! (La ceinture et les bretelles !).
Vinification relativement facile (les fermentations alcooliques et Malo lactiques normales) ; le pressurage : un essorage et deux pressées. Notre rendement est de 37 Hl/ha.
Les caractéristiques du millésime 2012: degré de l’ordre de 13.3° ; un IPT moyen de 72, une acidité de 3,4. En somme : bon équilibre.
L’assemblage de ce millésime, avec l’aide des œnologues Jacques et Eric Boissenot, correspond à une ventilation 80% « Grand Vin » (Château de Lamarque) et 20% « second vin » (D de Lamarque).
Dans le millésimes 2012, les cépages du Château de Lamarque sont : 45% cabernet sauvignon ; 43% merlot ; 12% petit-verdot. On retrouvera les cabernets francs avec les « plantes » merlots dans le D de Lamarque.
La mise en barriques du millésime 2012 s’est étalée de la mi-novembre 2012 à la fin janvier 2013. (100% en barriques : 5 tonneliers français, chauffe moyenne : 45% Neuf, 40% Un vin, 15% Deux vins).
En l’état, 1er février 2013, le millésime 2012 du Château de Lamarque présente : une robe rouge-grenat, éminemment dense et foncée, brillante et nette ; le nez est encore discret et se marque par un léger boisé (prise de barrique) avec des arômes de fruits noirs (myrtille, cassis) ; en bouche : bon équilibre et bonne structure ; grande densité aux tanins fins, fruits bien présents, belle persistance.
Ce millésime rend compte des efforts de la propriété durant toute l’année 2012, à la vigne et des bonnes options de la vendange.
Un millésime classique aux allures d’un 2006.